Abbaye Saint-Vincent
Sur l’emplacement des ruines d’une chapelle, l’abbaye Saint-Vincent est édifiée à l’initiative de la reine Anne de Kiev, épouse du roi Henri 1er. L’église fut consacrée en 1065 et terminée quatre ans plus tard.
L’abbaye est confiée aux chanoines réguliers de l’ordre de saint Augustin. Dans l’église Saint-Vincent, telle qu’elle se présente aujourd’hui, la partie la plus ancienne est la petite chapelle annexée au transept nord, dont le mur, d’une épaisseur exceptionnelle, est un possible vestige de l’église achevée en 1069.
La disposition de l’église par rapport au cloître n’est pas traditionnelle, car il ne se situe pas au Sud de l’édifice religieux. L’église est rehaussée au XVIIe siècle pour compenser la hauteur donnée à la façade du monastère voisin, reprise à cette période.
Saint-Vincent disparaît de la vie religieuse avec la constitution civile du clergé en 1790. Vendu comme bien national, le bâtiment est successivement utilisé comme hôpital militaire, caserne, filature puis maison d’éducation à partir de 1836, renouant ainsi avec sa vocation première : l’enseignement.
A cette même date, l’ensemble des bâtiments est racheté par l’évêché puis par la congrégation des Maristes en 1869. De nos jours, un lycée privé occupe les lieux.
A proximité, le Couvent de la Présentation du XVIIe siècle, appartenant aux sœurs de Notre-Dame de La Présentation, comptait 46 religieuses jusqu’en 1780.
Après la Révolution, le couvent devient un Institut des Chevaliers de saint Louis. Le bâtiment fait désormais partie du lycée Saint-Vincent.
(texte issu du site : www.senlis-tourisme.fr)
